top of page

Mon chaton, on va te provoquer!

  • Photo du rédacteur: Parents.S.J
    Parents.S.J
  • 12 févr. 2020
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 6 avr. 2020

Texte écrit par Maman chat

Voir plus bas pour la version anglaise. See below for the English version.


Tout au long de ma grossesse, j’étais zen en vue de l’accouchement. Pas pire zen pour une fille un peu hypocondriaque sur les bords.


Les commentaires, tous plus encourageants les uns que les autres, fusaient de toute part : «J’espère que t’auras pas une césarienne!» , «Ça va faire mal, tu vas voir!», «PRENDS L’ÉPIDURALE!»


Sérieusement, je me disais… On verra bien le moment venu. Pourquoi s’énerver? Je te le dis, j’étais pas pire zen.


Et, puis, les rendez-vous de routine chez le médecin se succédaient, semaine après semaine. Pas de travail. Pas dilaté. Le bébé a la tête en bas, mais pas effacé.

Ouin… Cet enfant-là risque de passer son primaire dans mon ventre et disons-le, je n’en pouvais plus de vivre comme une baleine échouée sur le divan. Le stress a tranquillement commencé à s’installer.


Et, c’est là que le médecin m’a dit : «Il faudrait planifier une induction!».


Attends, une quoi? Provoquer le travail? J’avais entendu toutes sortes d’histoires. Travail long, contractions plus douloureuses, déjà qu’elles ne sont pas réputées pour être agréables. Et, s’il y avait un risque pour le bébé? Et, si c’était vraiment vraiment douloureux… L’hypocondriaque a repris le dessus.


Je me suis rapidement mise à zieuter ce cher Dr. Google, au grand désespoir de mon copain. J’ai récupéré toutes sortes d’histoires et tenté d’anticiper comment se déroulerait mon accouchement. Vous savez, cette fâcheuse manie que beaucoup de femmes ont d’anticiper ce qui va se passer alors que nous n’avons AUCUN contrôle sur les évènements. Attention, le mot est fort : aucun contrôle. Est-ce que ça a donné quelque chose? Trop pas.


Maman, j’ai un scoop. Chaque grossesse est différente, chaque accouchement est unique. On peut tenter de comprendre, de lire sur le sujet, de se préparer et de poser des questions, mais rien ne sert d’anticiper et de se faire des scénarios (surtout les plus catastrophiques). Facile à dire, mais moins facile à faire, je sais. Reste positive, tout va bien aller.


Plusieurs méthodes existent et les médecins vont adapter celles-ci selon l’avancement du travail. Il faut faire confiance. Dans mon cas, on m’a induit un petit gel près du col pour démarrer le travail, à 9 heures le matin. Quelques minutes après, j’avais déjà quelques contractions, très tolérables, tellement tolérables que mon copain et moi avons envisagé d'aller manger une pizza avant de retourner à l’hôpital pour le prochain suivi. Mais eum non, on l’a plutôt apporté à la maison.


Nous sommes retournés à l’hôpital en fin d’après-midi pour un suivi. On m’a induit un nouveau gel. Là, les choses se sont corsées. Les contractions ont vraiment démarré aux 5 à 7 minutes. On m’a retourné à la maison, à mon plus grand désespoir.


Une marche, un bain chaud, quelques mots d’église et un copain qui ne sait plus trop quoi faire pour m’aider, nous sommes retournés à l’hôpital vers 22 heures, soit 13 heures après la première induction. Une épidurale (je n’aurais pas pu faire sans) et deux heures de poussée plus tard, j’ai finalement accouché le lendemain, à 9h16 le matin, après 24 heures de travail. Un petit garçon, tout rose.


Alors, oui. J’ai eu un accouchement long, douloureux. Mais tu sais quoi, chaque corps aurait vécu cette situation différemment. D’autres femmes peuvent vivre l’induction d’une tout autre façon et accoucher en seulement quelques heures.


Le mot d’ordre, c’est de faire confiance. Est-ce que je vivrais à nouveau l’accouchement provoqué pour une nouvelle grossesse? Absolument. Le trésor à la toute fin est inestimable.


Garde en tête que chaque contraction, chaque poussée te rapproche du plus beau

cadeau que la vie pourra te faire.


See below for the English version. Voir plus bas pour la version anglaise.


My kitten, this is your story!


Written by Mama cat

Tranlasted by Tanya


My whole pregnancy I had pretty Zen attitude to giving birth. Zen! Not bad for a girl that is borderline hypochondriac.


Comments about giving birth came from everywhere, each one more encouraging then the last. “I hope you won’t need a c-section!” “You’ll see, it is so painful!” “YOU NEED AN EPIDURAL!”


Really? I told myself I would see when the time came. Why stress about it? I told you I was Zen.


Week after week, I went to my routine check ups. No labor. Not dilated. Baby’s head is down but not effaced.


The fear that this child would start pre-school in my belly set in and, to be honest, I was tired of being a beached whale sprawled out on the sofa. The stress started to creep up.


That is when my Doctor finally told me “It is time to plan your induction!”


Wait! What? I am going to be induced? I had heard all kinds of horror stories. Long labour, painful contractions. Could there be a risk for my baby? All these things were scary enough without the thought of being induced, what if it was very very painful? And there she was! The hypochondriac in me showed up!


I immediately turned to Dr. Google and, to my spouse’s disappointment, determined all the crazy ways that my labour would happen. You know how it is? That obsession us women have with determining the outcome of a situation we have absolutely NO control over? Absolutely NO CONTROL! Did my research change the outcome or help the situation? No it didn’t!

Mama! I have a secret! Every pregnancy is different and every birthing story is unique. We can try to understand every aspect and read up on every scenario (even the most catastrophic) we can ask questions and prepare but, in the end, we have no control over the outcome. I know, easier said than done, I get it. Just stay positive, everything will be ok!

There are many ways to induce labor. We just have to trust our doctors and the process. In my case a gel was inserted in the cervix at 9 am and a few minutes later some tolerable contractions started. These contractions were so tolerable that my spouse and I were talking going out for pizza before returning to the hospital for our next appointment. Ya, that didn’t happen. We took the pizza home!


We returned to the hospital later that afternoon, where another gel was inserted. This is when it started to get more real. Contractions were between 5 and 7 minutes, but to my great disappointment they sent me home once again.


After a walk, a hot bath, a couple of swear words and a spouse that no longer knew how to help me, we returned to the hospital at 10pm, 13 hours after the initial induction! At 9:15 am, following an epidural (that I absolutely could not have gone without), 2 hours of pushing and a total of 24 hours of labour, I finally had my baby boy!


So yes, my labour was long and painful. Nevertheless, this is my story. Every woman’s body will react differently during labor. Someone may have the same treatment as I did and give birth in a couple of hours. You just never know.


The key is to trust the process. Would I be ok with being induced again? Of course. The reward at the end is beyond worth it!


You just have to keep in mind that with every contraction and every push you are getting closer to one of life’s greatest gifts!

Nous sommes toujours à la recherche de parents qui seraient intéressés à partager leur expérience. Contactez-nous si c'est votre cas! Nous avons tous une voix qui ne cherche qu'à être exprimée.


We are still looking for parents that would be interested in sharing their experience. Contact us if it's the case. We all have stories to tell!

Kommentare


Autre langue
1583190524_7686361_eb23a51f2b6df7db99211
1583192534_229231_3886f7f896c89844b040b4
  • Instagram
  • facebook

©2020 par Parents sans jugement.

bottom of page